C’est quoi ?
Le coryza est dû à l’association de plusieurs virus et de bactéries, contagieux, attaquant seul ou en groupe le système respiratoire du chat.
Nous retiendrons principalement : l’herpèsvirus, le calicivirus, le réovirus bénin, et une bactérie de la famille des Chlamydia.
Quels sont les symptômes ?
Dans le cas de l’herpèsvirus : toux, éternuements, importants écoulements au niveau des yeux et du nez, conjonctivite et faiblesse au niveau de l’état général, avec perte d’appétit et fièvre.
Dans le cas d’un calicivirus : abattement général, fièvre, écoulements au niveau des yeux et du nez, mais surtout des petits ulcères ou lésions (plaques rouges très nettes) sur le langue ou les gencives. Ces plaies dans la bouche, très douloureuses, provoquent une perte d’appétit. De la polyarthrite peut être aussi observée, certains chats ne présentant parfois que cette forme.
Dans le cas d’un réovirus : il provoque des larmoiements.
A ces atteintes virales, il faut ajouter les bactéries qui se surajoutent et provoquent des complications chez les chats affaiblis : pus dans les yeux et le nez. Par exemple, des bactéries comme les pasteurelles et les borderelles peuvent compliquer le tableau clinique observé avec les virus.
La bactérie du genre chlamydia, peut venir aussi compliquer le tableau clinique mais peut aussi à elle seule provoquer des atteintes nasales et oculaires.
Comment ça s’attrape ?
Cette maladie touche en priorité les animaux vivant en communauté, mais aussi les chatons et chats adultes non vaccinés. Des situations stressantes (déménagement, changement de propriétaire, …) peuvent aussi provoquer le coryza. Cette maladie très contagieuse, se transmet de chat en chat. La contagion s’effectue telle la grippe humaine, sans contact direct, par des éternuements ou lorsque les chats se soufflent dessus. Les chatons entre 4 et 12 semaines sont particulièrement sensibles, au moment ou l’immunité transmise par leur mère faiblit mais qu’ils ne sont pas encore couverts par la vaccination. L’incubation dure 2 à 5 jours.
Dans le cas de l’herpèsvirus : peu résistant dans l’environnement, il se transmet principalement par contact direct. Il peut se trouver à l’état latent dans les ganglions d’un chat en bonne santé et se réactiver suite à un stress.
Dans le cas d’un calicivirus : ce virus peut vivre dans le pharynx des chats sans induire aucun symptômes, mais être excrété par ces chats sains et provoquer la maladie chez des chats plus fragiles.
Vaccination
Le meilleur moyen de combattre cette maladie est la vaccination. Ce vaccin est actif à la fois contre les calicivirus et la rhinotrachéite.
Cette vaccination est effectuée chez le chaton à partir de 8 semaines, avec une seconde injection 3 à 4 semaines plus tard. Un rappel annuel est nécessaire.
Quant au calicivirus, il en existe plusieurs souches différentes dont certaines sont résistantes à la vaccination. |